Il Trovatore - Le Trouvère
Il trovatore - Le Trouvère
Il Trovatore - Le Trouvère
créé en version italienne à Rome
Théâtre Appollo le 19 janvier 1853
Cet opéra en 4 actes de Verdi fait partie de ce que l'on appelle la trilogie du compositeur :
Trouvère - Traviata - Rigoletto
Le livret d' "Il trovatore" est signé en grande partie de Salvatore Cammarano et sera présenté à Paris au Théâtre italien le 26 décembre 1854, soit près de deux ans plus tard. C'est un immense succès.
Cette version est toujours très jouée de par le monde.
Le directeur de l'Opéra de Paris, (opéra Le Peletier, bld des Italiens, détruit par un incendie en 1857) demande à Verdi une version française. Celui-ci s'exécute, modifie sa version originelle en incluant un ballet dans le 3e acte et en changeant le final pour lui donner une dimension plus intense, plus marquée.
Le livret de la version française est signé Emilien Pacini.
Cette version française est moins jouée de nos jours.
L'intrigue
Antonio Garcia Gutierrez
Elle est tirée d'un drame espagnol d'Antonio Garcia Gutierrez. C'est une sombre histoire où se mêlent haines, jalousies et sentiments de vengeance qui n'épargnent ni les coupables ni les innocents.
Nous sommes au XVe siècle, dans une ville du Nord de l'Espagne.
Dans un prologue chanté, Ferrando (basse) vient raconter une histoire :
Une gitane a été condamnée à être brûlée vive pour avoir jeté un sort à un enfant qui en serait tombé malade.
Azucena (mezzo-soprano), la fille de la malheureuse, décide de venger sa mère et kidnappe carrément l'enfant malade, bien décidé à lui infliger le même supplice que celui réservé à sa mère. Mais dans une crise de folie, elle se trompe de petit et immole son propre fils .
Elle décide d'élever l'enfant enlevé. On le nomme MANRICO (ténor)
L'opéra commence...
Manrico est devenu adulte ; c'est un trouvère.
Sa mère Azucena n'a pas dominé sa haine et éprouve toujours des sentiments de vengeance. Elle est résolue à se servir de Manrico. Elle lui raconte le supplice injuste de sa propre mère et lui demande : "venge-moi".
Pendant ce temps-là, le Comte de Luna (baryton) est épris de Leonora (soprano) mais cette dernière le repousse. Elle est amoureuse d'un chevalier-trouvère qui vient chanter sous ses fenêtres et qui répond à ses sentiments... Le Comte de Luna, fou de jalousie, va même se battre en duel avec Manrico, ignorant qu'il se bat contre son propre frère, enlevé enfant par Azucena.
Manrico met Leonora à l'abri dans un camp retranché. Le Comte de Luna assiège le camp. Azucena qui est dans les parages est reconnue par Ferrando et arrêtée pour rapt et meurtre d'enfant.
En l'entendant appeler Manrico comme son fils, le Comte la condamne à son tour au bûcher.
Alors qu'il s'apprête à épouser Léonora, Manrico apprend le verdict à l'encontre de sa mère et se précipite pour la secourir ...en vain... Lui aussi est arrêté.
Léonora monnaye la grâce de celui qu'elle aime contre une promesse d'épouser le Comte. Alors qu'elle va rejoindre dans sa prison Manrico pour le libérer, elle absorbe un poison et meurt dans les bras de son bien-aimé qui réalise désespérément son sacrifice. De Luna fait exécuter Manrico sous les yeux d'Azucena, qui peut enfin lui révéler qu'il vient de faire tuer son propre frère...Sa mère est vengée...mais à quel prix !
ROBERTO ALAGNA
dans ses rôles de Manrico
Monte-Carlo - 2001
Prise de rôle
Collection de Martine Chauvin que je remercie
Florence - 2001
Palerme - décembre 2002
avec Luciano d'Intino
Opéra La Bastille - Paris
2003
avec Susan Neves
photo de répétition -Le Trouvère - Chorégies d'Orange - 2007
Merci à Martine Chauvin
Le Trouvère - Chorégies d'Orange - 2007
Collection Martine Chauvin
Royal House Opera - Londres
2009
Collection Cécile Duvivier. Merci !
Chorégies d'Orange - Août 2015
avec Hui He
Opéra de Vienne
février 2017